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Éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire : quels impacts ?

L’éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire est l’un des éléments vitaux pour notre bon fonctionnement mental et physique. Aujourd’hui, lorsque nous sommes dans un espace de travail, nous nous exposons peu à la lumière naturelle ! Pourquoi ?

C’est la faute de notre environnement de travail : nous sommes davantage exposés à un éclairage artificiel qu’à l’éclairage naturel dont nous avons besoin.

Le bâtiment tertiaire joue donc un rôle essentiel ! Selon l’INSEE, 75,8 % des personnes travaillent dans le milieu tertiaire et sont majoritairement en bureaux toute la journée. Et s’exposent à des lumières artificielles plutôt que naturelles…

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Quels impacts ce manque d’éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire a-t-il sur les usagers ? Sur le bâtiment lui-même ? Quelles réglementations existent, et comment les appliquer ? Comment bien intégrer l’éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire ?

C’est ce qu’on vous propose de découvrir dans cet article !

Éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire : quelle réglementation pour quels usages ?

L’éclairage, pas seulement pour éclairer ?

Lorsque nous travaillons, nous sommes majoritairement sur notre ordinateur. Notre seule sortie va être le déjeuner, la pause-café ou cigarette. Ce qui veut dire que les collaborateurs n’ont quasiment aucun contact avec l’éclairage naturel. Faire entrer l’éclairage naturel directement dans le bâtiment tertiaire est donc un réel enjeu. Mais pourquoi procéder à cela ?

Une bonne lumière permet de donner de la chaleur et de la convivialité à une pièce, mais elle sert aussi d’élément décoratif naturel.

Et c’est sûr ce point-ci que nous allons nous arrêter quelque instant !

L’envie de travailler vient certes de notre motivation, mais aussi et surtout de l’environnement de travail. Cela pose la question de l’architecture et de l’aménagement du bâtiment tertiaire. Car oui ! L’architecture des bâtiments tertiaires est un des éléments qui influence le plus les collaborateurs.

Par exemple, dès les années 50, un biologiste américain, Jonas Salk, a fait avancer ses travaux de recherche sur un vaccin en se rendant en Italie, alors qu’une idée lui venait dans son laboratoire. À son retour, il s’associe avec Louis Khan, architecte, et crée un centre de recherche capable de stimuler la créativité des chercheurs.

Leurs travaux ont permis d’ouvrir la voie à plusieurs concepts :

  • La hauteur sous plafond joue un rôle important : l’ouverture crée un sentiment d’espace, et non d’enfermement, ce qui crée un sentiment de bien-être.
  • La nature a un réel impact sur les occupants : la nature permet une libération de l’esprit et un développement de l’imagination.
  • La lumière et plus spécifiquement l’éclairage naturel influe sur la performance : sur la productivité, l’imagination, l’envie de travail, et stimule la cognition.

Parce que oui, avoir un beau bureau, dans un beau bâtiment, influe sur l’envie de travailler. De plus, si ce bâtiment est lumineux, chaleureux et agréable, c’est le jackpot !

Comment appliquer ces concepts au bâtiment tertiaire ?

Plusieurs projets actuels s’inspirent de la nature dans leur conception. Par exemple, le projet BIOME à Paris. Ce bâtiment regroupe, via l’architecture, une démarche axée sur les usages du travail et une importance de la lumière naturelle.

« C’est un bâtiment plus écologique, économique et lumineux. Les sous-sols, anciennement espaces techniques, trouve à présent de nouveaux usages, grâce à l’apport conséquent de lumière naturelle. Dans cette nouvelle architecture, la présence de lumière a été l’une des priorités, de plus d’être performant et confortable. »

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Il a été créé dans l’optique de ramener de l’éclairage naturel dans ce bâtiment pour améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs.

Où en est la réglementation ?

Pour autant, l’éclairage naturel dans les bâtiments tertiaires est-il une obligation ? Existe-t-il des réglementations à ce sujet ?

Actuellement, aucune loi en France n’oblige les entreprises à faire travailler leurs salariés dans des bureaux dotés d’une lumière naturelle. Aujourd’hui, la réglementation exige un bon éclairage dans les locaux de travail. C’est-à-dire bonne luminosité, qui contribue à une bonne sécurité et à une meilleure productivité, qu’elle soit naturelle ou non.

Le code du travail et son article R4223-3 est assez peu explicite sur le sujet.

Les locaux de travail disposent autant que possible d’une lumière naturelle suffisante.

Code du travail

Cependant, de nouveaux labels comme les labels BREEAM ou WELL, ainsi que les normes européennes et la RT 2012 encouragent à l’usage de l’éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire, notamment pour les espaces de travail. En plus d’un confort pour l’usager, l’éclairage naturel permet de diminuer la consommation énergétique liée à l’éclairage dans le bâtiment tertiaire.

Les notions de premier jour (espaces situés à moins de 6 m d’une fenêtre) et second jour (espaces éclairés par la lumière naturelle, situés à plus de 6 m d’une fenêtre) permettent de définir l’éclairage naturel du bâtiment. D’usage, les bureaux sont plutôt positionnés en premier jour, dans la mesure du possible.

Quel impact sur les usagers du bâtiment ?

Un réel impact sur la santé des usagers

En plus d’un impact sur le bâtiment tertiaire, l’éclairage naturel a également un impact sur ses usagers. Je m’explique !

Comme nous le savons déjà, l’éclairage naturel est une forme de décoration. Certes, car dans l’architecture, l’ouverture sur l’extérieur donne un aspect de grandeur au bâtiment, de nouveauté, de sérénité et crée un sentiment direct de beauté. La lumière naturelle apporte une image plus design aux bâtiments et aux bureaux.

Mais elle influence aussi notre santé !

Je vais vous poser une petite question. L’hiver, quand vous rentrez dans votre bureau et que la lumière est agressive, cela vous agace ? Imaginez-vous donc rentrer dans un bureau avec une lumière plus douce et calme comme le soleil à l’extérieur. Comment vous sentiriez-vous ? Mieux ? Voilà l’un des enjeux de l’éclairage naturel dans les bureaux.

Notre corps possède une horloge biologique principalement synchronisée par l’éclairage naturel. Or, nous passons en moyenne 80% de notre temps en intérieur, dont 8h sur le lieu de travail. L’éclairage du bâtiment tertiaire est donc un sujet essentiel à la bonne régulation de notre horloge biologique.

En effet, l’éclairage artificiel dérègle notre horloge biologique et engendre :

  • Stress
  • Fatigue
  • Erreurs
  • Insomnies
  • Mauvaise humeur
  • Et jusqu’à des risques cardiovasculaires et de cancers dans le cas particulier du travail de nuit

L’éclairage professionnel est donc un réel enjeu de santé publique. Et les statistiques le confirment : 55 % des salariés français sont stressés au travail, 16 % des Français déclarent souffrir d’insomnie, 17 % de troubles du rythme du sommeil, 5 % du syndrome des jambes sans repos et 4 % d’apnée du sommeil.

Faire entrer l’éclairage naturel dans les bâtiments tertiaires a donc de réels bénéfices pour les collaborateurs.

Avoir une horloge biologique bien synchronisée grâce à la lumière naturelle permet de mieux dormir, d’être de meilleure humeur, d’être moins stressé… L’horloge biologique joue même sur nos défenses immunitaires !

L’éclairage naturel du bâtiment tertiaire, priorité numéro 1 des collaborateurs

D’ailleurs, les employés de bureau en ont bien conscience : d’après une étude de la Harvard Business Review, la lumière naturelle est la priorité numéro 1 des collaborateurs !

En faisant entrer l’éclairage naturel dans les bureaux, les collaborateurs seront donc naturellement plus concentrés et plus productifs. Nous savons que pour être performants, les collaborateurs ont besoin d’être en forme, motivés, reposés, concentrés, etc. Et pour cela, sur le long terme, il leur faut un cadre agréable, qui n’est pas oppressant et qui permet de s’aérer lorsque l’on en a besoin. Ce confort de travail va leur donner un sentiment de satisfaction et ainsi leur donner l’envie de dépasser leurs objectifs. Et alors rendre davantage prospère leur entreprise !

Existe-t-il alors des points négatifs à faire entrer l’éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire ? Quelques points sont à noter : la chaleur causée pas le soleil, les reflets dans les ordinateurs, etc. Mais ces problèmes peuvent être réglés simplement grâce à des rideaux par exemple qui limitent l’entrée de la lumière.

L’éclairage naturel entre donc dans les éléments indispensables au bien-être au travail.

Quelles alternatives à l’éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire ?

L’éclairage naturel est certes la meilleure solution pour nous. Mais comment faire lorsque le ciel est nuageux ou que tout simplement la lumière extérieure ne nous convient pas ?

C’est ici que nous allons évoquer les alternatives à l’éclairage naturel dans le bâtiment tertiaire. Premièrement, les alternatives sont-elles seulement physiques ou également psychologiques ?

Aujourd’hui, notre horloge interne est réglée principalement par la lumière du soleil. Les alternatives à l’éclairage naturel vont donc être particulièrement en lien avec la lumière, et donc physiques.

Pourquoi ? Comme vu précédemment, notre corps a besoin de lumière afin de réguler son horloge biologique. L’éclairage naturel joue donc un rôle essentiel à sa synchronisation. C’est ce que l’on appelle le rythme circadien.

Cela veut donc dire que dans les espaces où l’apport en lumière naturelle est impossible ou insuffisant, il faut trouver des solutions alternatives.

Plusieurs solutions à ce problème :

  • Pratiquer la luminothérapie
  • Prendre un bain de soleil toute les 2h pendant 15 min
  • Travailler face à une fenêtre
  • S’exposer à la lumière tout les matin dès le réveil

Pour répondre à ce problème, la motivation ne suffit pas ! Mais quelques astuces permettent d’aller mieux : le fait de diminuer les lumières bleues le soir et notamment les écrans, de forcer les bains de soleil, de rythmer ses journées …

Et au niveau du bâtiment, des solutions existent également, comme des lumières suivant le rythme circadien du soleil. Celles-ci vont permettre un règlement du rythme tout au long de la journée et donc améliorer le rythme des utilisateurs.

Conséquences pour les collaborateurs ? Un meilleur sommeil, une meilleure attention, plus de productivité, une meilleure humeur.

Chez Libu, nous proposons d’ailleurs des solutions d’éclairage qui apportent un complément à la lumière naturelle. Découvrez-les ici !