Moral et météo : pourquoi se sent-on déprimé lorsqu’il ne fait pas beau ?
Le temps pluvieux vous plombe le moral ? Par temps orageux, vous ressentez comme de l’électricité dans l’air ? Vous vous sentez mieux lorsque la météo affiche un grand ciel bleu ? La météo influencerait-elle notre moral ?
Météo maussade et moral en berne : que disent les études ?
C’est une idée bien ancrée dans les croyances populaires : moral et météo seraient liés. De nombreuses études ont d’ailleurs été menées sur le sujet depuis les années 1980, sur un grand nombre de participants. Pensant démontrer un lien entre moral et météo, ces études, menées sur des milliers de personnes, n’ont pourtant pas démontré de corrélation flagrante.
Des résultats contre-intuitifs à priori. Mais il faut noter des différences d’analyse entre les différentes études : certaines constatent un léger effet de la météo, d’autre aucun, et enfin, une dernière étude a établi 4 profils de personnes assujetties ou non au rythme des saisons. Ainsi, nous ne serions donc pas tous égaux face à la météo.
Des facteurs biologiques et psychologiques
Plusieurs facteurs varient au rythme des saisons : ensoleillement, température, humidité, mais aussi lien social. Les variations d’humeur observées chez certains lorsque la météo est maussade sont donc liées à de multiples facteurs.
Des facteurs psychologiques entrent en jeu : plus il pleut, moins on sort, et le lien social diminue en conséquence. Or, le lien social est essentiel à la bonne humeur. De plus, la météo engendre parfois des phénomènes climatiques extrêmes, qui, même s’ils ne nous touchent pas directement, génèrent un climat morose. C’est le cas par exemple des inondations ou tempêtes, dont les images ne laissent pas indifférent.
Mais la météo influe également sur des facteurs biologiques. Le principal facteur influant sur notre moral n’est pas l’humidité ni la température, mais bien la lumière : l’exposition lumineuse diminue lorsque le temps est pluvieux. Or la lumière est le principal synchroniseur de l’horloge biologique, qui gère notamment les sécrétions d’hormones dans le corps.
Parmi ces hormones, la mélatonine est directement impliquée. Couramment appelée « hormone du sommeil », cette hormone régule nos phases de sommeil, et nos performances physiques et intellectuelles. Or, une sous-exposition lumineuse entraîne une sur-production de mélatonine, et donc une fatigue accrue. Autre hormone impliquée, le cortisol, qui est en sur-production lors d’un sous-ensoleillement : cette hormone joue sur le niveau de stress, et donc l’anxiété et l’irritabilité.
La dépression saisonnière : une réalité
La dépression saisonnière est un syndrome dépressif qui apparaît notamment l’hiver. C’est une réelle maladie chronique qui touche 6 à 7% de la population, en majorité des femmes. Ses conséquences physique et psychologiques ne sont pas anodines, allant d’une fatigue importante à un sentiment de détresse. Cette dépression est liée à la baisse de luminosité importante entre l’été et l’hiver : parfois jusqu’à 50 fois moins !
Quelles solutions pour améliorer son moral lorsque la météo est maussade ?
Si vous ressentez un petit coup de mou, plusieurs solutions s’offrent à vous. Le sport notamment, permet d’éviter le stress chronique. L’alimentation également, joue un rôle prépondérant.
L’exposition lumineuse étant également très importante, il est possible de s’équiper d’une lampe de luminothérapie. Utilisée 40 minutes à 1 heure par jour, elle permettra de compenser le manque de lumière naturelle. Pour les espaces intérieurs peu exposés à la lumière naturelle, comme les bureaux ou salles de réunions où nous passons plusieurs heures enfermés, un éclairage circadien comme l‘éclairage Libu peut vous fournir une alternative à la lumière naturelle, et améliorer votre humeur au quotidien !