Étude d’éclairement pour un bureau : intérêt et coût pour l’entreprise
L’éclairage de bureau est un élément souvent sous-estimé dans l’aménagement des espaces de travail, mais son impact sur la productivité, la santé et le bien-être des collaborateurs est indéniable. Réaliser une étude d’éclairement est une étape essentielle dans la création d’un environnement de travail au service de ses utilisateurs. Mais, en quoi consiste réellement cette analyse ? Quels sont les risques d’un mauvais éclairage pour une entreprise ?
Qu’est-ce qu’une analyse d’éclairage ?
Une étude d’éclairement, ou analyse d’éclairage, consiste à mesurer la quantité et la qualité de la lumière dans un espace de travail afin de s’assurer que celle-ci est suffisante et correctement répartie. L’objectif principal de cette analyse est d’évaluer l’éclairement lumineux (mesuré en lux), de garantir une répartition homogène et de respecter les normes légales en vigueur, comme la norme NF EN 12464-1, qui spécifie les niveaux d’éclairement recommandés pour différents types de tâches visuelles dans les bureaux. Une bonne étude d’éclairement permet également de détecter les zones mal éclairées, susceptibles de créer de la fatigue visuelle, et de proposer des solutions adaptées (changement d’ampoules, ajustement de la disposition des luminaires, etc.).
3 risques majeurs d’un mauvais éclairage de bureau
Un éclairage inadapté dans les bureaux peut avoir des conséquences importantes sur la santé des employés et la performance de l’entreprise. Voici les trois risques principaux :
Fatigue visuelle : un éclairage trop faible ou mal réparti oblige les yeux à travailler davantage pour compenser le manque de lumière, ce qui peut entraîner des maux de tête, des irritations oculaires et une baisse de concentration.
Diminution de la productivité : des bureaux mal éclairés forcent les collaborateurs à redoubler leurs efforts pour effectuer des tâches avec précision, entraînant une baisse d’énergie, de productivité et de motivation.
Risque d’accidents : un éclairage inadapté peut augmenter le risque d’accidents au travail, notamment dans les espaces où une bonne visibilité est cruciale, à l’instar des escaliers, ou des espaces de stockage.
Les étapes d’une étude d’éclairage
- Audit de l’existant : un expert se rend dans vos locaux pour analyser l’éclairage existant : type de pose, nombre de luminaires, technologie utilisée, disposition des sources lumineuses, présence de lumière naturelle, etc. En plus de faire un état des lieux, cette analyse permet d’évaluer l’impact énergétique du remplacement de l’éclairage et d’évaluer la compatibilité des systèmes actuels avec les futures installations.
- Mesure de l’intensité lumineuse : à l’aide de luxmètres, l’intensité lumineuse est mesurée dans différents zones de l’espace de travail, en prenant en compte la nature des tâches réalisées dans chaque zone (open space, salle de réunion, bureaux individuels).
- Analyse des écarts : les résultats sont ensuite comparés aux normes en vigueur, comme la NF EN 12464-1, qui précise les niveaux d’éclairement recommandés selon les activités.
- Proposition de solutions : selon les résultats de l’audit, des solutions d’optimisation de l’éclairage sont proposées : redimensionnement ou remplacement des luminaires actuels, ajout de solutions complémentaires, installation de systèmes d’éclairage plus performants (LED, éclairage circadien), etc.
Combien ça coûte ?
Le coût d’une étude d’éclairage dépend de plusieurs facteurs :
- La taille de l’espace : plus le bureau est grand, plus le nombre de points lumineux à analyser sera élevé, ce qui impactera le coût.
- Le nombre de postes de travail : les besoins varient en fonction du nombre de postes à équiper.
- Les besoins spécifiques : les bureaux individuels, les open spaces et les salles de réunion sans fenêtres ou en second jour nécessitent des approches d’éclairage différentes.
De manière générale, l’une étude d’éclairage est proposée gratuitement par la plupart des fabricants dans le cadre du chiffrage du projet.
Niveau d'éclairement recommandé pour un open space
Dans un open space, il est essentiel d’assurer un éclairage suffisamment intense et homogène pour soutenir les diverses activités des employés, qu’il s’agisse de travail sur écran, de réunions informelles ou d’interactions entre collègues. Selon la norme NF EN 12464-1, un niveau d’éclairement de 200 à 300 lux est nécessaire dans un espace de travail.
Ce niveau peut aller jusqu’à 500 lux en fonction des tâches réalisées dans ces espaces, comme le traitement de données. Ces niveaux garantissent une bonne visibilité pour des tâches visuelles comme la lecture ou l’utilisation d’ordinateurs, sans fatiguer les yeux. L’éclairage doit être réparti de manière uniforme pour éviter les zones d’ombre et les contrastes lumineux qui pourraient entraîner une fatigue visuelle.
L’utilisation de luminaires à lumière diffuse et de pavés LED est particulièrement adaptée, car elle permet de distribuer la lumière de manière homogène tout en limitant les reflets sur les écrans. De plus, il est recommandé d’intégrer au maximum la lumière naturelle, en positionnant les bureaux près des fenêtres. Les espaces situés à moins de 6 mètres d’une fenêtre sont considérés comme des espaces en premier jour, tandis que les espaces à plus de 6 mètres ou séparés par une cloison de type vitrée, sont définis comme en second jour.
Ces derniers peuvent être utilisés comme espaces de travail s’ils sont équipés d’éclairages complémentaires. Il n’est pas autorisé d’installer des postes de travail dans des pièces dites aveugles ou borgnes (sans aucune source de lumière naturelle directe ou indirecte). En termes de confort visuel, il est également pertinent de prévoir des éclairages réglables en fonction des heures de la journée, afin de maintenir une ambiance lumineuse agréable tout au long du travail.
Niveau d’éclairement recommandé pour une salle de réunion sans fenêtre
Dans une salle de réunion sans fenêtre, le manque de lumière naturelle pose un défi particulier. Bien que le niveau d’éclairement recommandé reste identique à celui des pièces bénéficiant de fenêtres, soit entre 300 et 500 lux, il faut investir davantage dans des solutions lumineuses performantes pour compenser l’absence de lumière extérieure.
Dans ces espaces clos, l’éclairage artificiel devient l’unique source lumineuse. Il est donc crucial de combiner plusieurs types de luminaires pour assurer une luminosité homogène et suffisante, tout en évitant l’éblouissement et les zones d’ombre. Par exemple, l’usage de plafonniers diffusant la lumière de manière indirecte permet d’éclairer uniformément la pièce.
Des espaces sans fenêtre ou dans le cadre du travail de nuit, pour lesquels il est d’autant plus pertinent d’opter pour des systèmes d’éclairage biomimétiques capables de simuler la lumière naturelle en ajustant la couleur et l’intensité en fonction des moments de la journée ou de l’activité, favorisant ainsi la concentration et le confort des équipes.
Libu, le bureau d’étude spécialisé dans l’éclairage circadien de bureau
Une étude menée par l’Université de Twente, la VU Amsterdam et CBRE montré qu’il existe une augmentation de 12% de la performance des tâches chez les participants travaillant sous un éclairage circadien par rapport à un éclairage classique.
C’est précisément dans ce domaine que Libu se positionne en tant qu’expert. Spécialisé dans l’éclairage circadien, Libu propose des solutions sur mesure qui imitent les cycles naturels de la lumière pour s’adapter aux besoins des employés tout au long de la journée. Cette technologie permet de mieux synchroniser le rythme biologique des collaborateurs, réduisant ainsi la fatigue, la somnolence, et les troubles liés à la désynchronisation du rythme circadien.
Que ce soit pour des open spaces, des bureaux individuels, des salles de réunion sans fenêtres ou encore pour le travail de nuit, les solutions proposées par Libu sont spécialement conçues pour répondre aux besoins spécifiques de chaque environnement, tout en respectant les normes d’éclairage en vigueur.
FAQ
Quelles sont les normes d’éclairage à respecter ?
En France, la norme NF EN 12464-1 fixe les niveaux d’éclairement minimum pour différents types de bureaux et tâches. Par exemple, un open space doit avoir un minimum de 500 lux pour les tâches visuelles courantes.
Faut-il obligatoirement choisir des pavés LED pour éclairer un poste de travail ?
Non, mais les pavés LED sont souvent recommandés pour leur efficacité énergétique et leur capacité à offrir un éclairage homogène et non éblouissant. Ils sont également plus durables que les systèmes d’éclairage traditionnels et permettent de mieux respecter les normes d’éclairement.